Remède maison contre les piqûres d’insectes – tout naturellement avec l’oignon & Cie
Thème star du clip vidéo du nabo : les premiers soins to go contre les piqûres de moustique
La soirée était parfaite. Une température douce, une brise tiède. Et une bonne compagnie. Si seulement ces sales trouble-fête ne s’en étaient pas mêlés. Des petits vampires qui guettent leur proie dans l’herbe et les fougères, sous les arbres et dans les parterres de fleurs en automne ou en été. Et ils ne se font pas attendre. À peine les grillades servies, les premiers invités commencent à se frotter en se plaignant : « Quelque chose m’a piqué. » Vous trouverez des idées et des astuces à ce sujet sur la chaîne youtube du Naturheilzentrum Bottrop.
Mais ce qu’il y a de pire ce soir-là, c’est que quelques-unes des Personnes présentes semblent nettement plus appétissantes aux insectes de tous poils. Une jeune femme en particulier se fait dévorer. Peut-être est-elle à ce moment-là un peu stressée. Car les chercheurs de l’université de Floride du sud ont découvert il y a peu que les moustiques réagissent aux hormones du stress et qu’elles les attirent. (https://www.welt.de/print/die_welt/wissen/article157790759/stress-macht-muecken-an.html).
Plusieurs moustiques se pressent en même temps sur les bras frêles de cette dame pour la piquer. « Ne vous grattez surtout pas », conseille l’hôtesse. » Et elle offre aussitôt une compresse rafraîchissante de fromage blanc. Cela lui aurait été utile par le passé. Ces cataplasmes auraient un effet bénéfique non seulement contre les piqûres de moustique, mais également contre les morsures de mouches noires. « Si l’on s’y prend assez vite, le fromage blanc peut même éviter que les endroits concernés ne gonflent trop. Ils rougissent moins et on n’a pas de sensation de brûlure. Le fromage blanc apaise la chaleur. »
Les grand-parents jurent par le plantain
Et voilà qu’une discussion animée naît sur les premiers soins à appliquer contre ces nuisances. Les mouches noires ont justement fait de nombreuses victimes ces derniers temps. « Une de mes collègues a dû manquer le travail pendant trois jours », raconte quelqu‘un. Elle aurait été piquée sur le court de tennis mais elle a tout de même fini le match. Ça n’était pas une bonne idée. La piqûre s’est enflammée. Puis le lendemain, quand la jambe tout entière et le pied furent tout gonflés, il ne resta plus qu’à se rendre chez le médecin. « Et il a décelé les premiers signes d’une septicémie. Alors il a fallu prendre des antibiotiques. »
Les premiers soins sont donc essentiels. Même si les piqûres d’insecte ne sont en principe pas dangereuses. La voisine de table préfère les remèdes naturels et elle jure par le plantain. Ses grand-parents, nous raconte-t-elle, avaient une exploitation agricole. Les piqûres d’insectes – pas seulement de moustiques mais aussi de taons – étaient courantes. « Et nous passions toute la journée dehors quand nous leur rendions visite à la ferme pendant les vacances. Il n’y avait pas de pommades rafraîchissantes, pas de stick à appliquer directement sur la piqûre. » À la place, ils prenaient du plantain. « Ma grand-mère a toujours légèrement broyé les feuilles à cet effet. » Le plantain est également disponible en pharmacie : le principe actif que l’on retrouve dans les teintures s’appelle plantago lanceolata.
Seules les moustiques femelles piquent – les pâquerettes contre les démangeaisons
« Nous avons toujours cueilli des pâquerettes pendant les vacances pour en frotter le jus sur les piqûres. Ça marchait. » Voilà un autre conseil facile à appliquer en promenade. « J’essayerai pendant ma prochaine excursion à vélo », répondent les Hommes près du barbecue. « Je me fais tout le temps piquer.“
La raison en est évidente. Les moustiques ont un excellent « nez ». Ils sentent notre odeur corporelle et le dioxyde de carbone que nous expirons. Et pas seulement quand ils s’approchent de nous ; ils peuvent renifler leur proie à 50 mètres. Leur survie en dépend. Ils sont tributaires de notre sang. Sans lui, ils ne peuvent pas produire d’œufs. Voilà pourquoi ce sont les femelles qui piquent. Les mâles sont « végétariens », ils se nourrissent de nectar.
profiter du grand air en été. « Mais dès qu’arrivent les beaux jours, les moustiques ne nous laissent pas en paix. Même la nuit, ils ne prennent pas de repos. » Au nabo, on connaît les moyens naturels de traiter les démangeaisons etc. Un oignon coupé sur les piqûres permet de désinfecter et a un effet anti-inflammatoire. Leur composé de soufre stoppe les démangeaisons. Le raifort râpé stimule la circulation sanguine, grâce à quoi les protéines transportées par la salive de moustiques sont évacuées plus rapidement.
Les protéines provoquent les démangeaisons
Les moustiques percent notre peau avec leur trompe. Ils diffusent leur salive par l’ouverture. Elle a un effet anesthésiant d’une part et fluidifie le sang d’autre part. Les femelles peuvent ainsi mieux l’aspirer avec leur trompe. Les protéines contenues dans la salive de moustique sont responsables du gonflement et de la sensation de démangeaison. Avec pour conséquence les fameux boutons.
L’inflammation qui s’ensuit permet justement de transporter les sécrétions de moustique dans notre corps, comme l’ont découvert des chercheurs en Angleterre. Car les globules blancs sont affectés par les virus au lieu de soigner la plaie et ils renforcent ainsi l’effet des piqûres de moustique (http://www.wissenschaft.de/leben-umwelt/medizin/-/journal_content/56/12054/12168063/doppelt-gef%c3%a4hrliche-m%c3%bcckenstiche/). Il est facile de traiter les piqûres pendant la journée. Mais nous jetons toutes nos bonnes résolutions aux orties dans notre sommeil et nous nous grattons. « Pour les piqûres grattés, le miel a un effet antibiotique naturel et peut aider à combattre d’éventuelles bactéries. »
Une plaie pour les Personnes allergiques
Les piqûres d’insecte font partie de l’été, mais aussi de l’automne, comme la chaleur et la lumière. Elles font mal, elles démangent et elles brûlent. En général, ça s’arrête là. « Mais il en va tout autrement des Personnes qui ont des réactions allergiques aux piqûres d’insecte », dit Christian Rüger. Pour eux, une piqûre d’insecte est potentiellement mortelle. Les piqûres de guêpe sont les plus allergènes. « Mais les piqûres d’abeille, de frelon ou de bourdon peuvent également provoquer des réactions violentes », ajoute le naturopathe. Les Personnes allergiques doivent immédiatement consulter. « Si des symptômes comme les difficultés respiratoires ou les gonflements du visage et de la bouche se manifestent, il est même conseillé d’appeler les urgences. Le risque de choc anaphylactique est grand. » Les Personnes allergiques recevront des règles de conduite ainsi qu’un kit d’urgence comprenant des médicaments décongestionnants permettant de patienter jusqu’à l’arrivée du médecin.